La société norvégienne de robotique 1X Technologies, précédemment connue sous le nom de Halodi, a annoncé la semaine dernière avoir réussi une levée de fonds de 23,5 millions de dollars. Cet argent sera utilisé pour financer le développement de son futur androïde bipède Neo.

Ce financement provient principalement du fonds de démarrage OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT. Cela pourrait créer des tensions avec Tesla, l’androïde Neo étant en concurrence directe avec son robot humanoïde Optimus, d’autant plus que l’animosité entre leurs fondateurs, Sam Altman et Elon Musk, est de plus en plus évidente. D’après un nouveau rapport publié sur Semafor, l’origine des tensions remonterait à 2018. Elon Musk aurait voulu prendre le contrôle d’OpenAI, affirmant que la société était trop en retard par rapport à Google, mais son offre a été refusée.

1X Technologies commercialise déjà un robot humanoïde

Neo sera le deuxième robot humanoïde de 1X Technologies. Les fonds serviront également à augmenter la capacité de production de son premier robot Eve, qui est également humanoïde mais équipé de roues. Il était initialement destiné à la recherche avant d’être transformé en un robot de sécurité, et la société « explore les possibilités et les applications dans les domaines de la vente au détail, de la logistique et des soins de santé avec des clients et des partenaires de premier plan ».

Certains pourraient interpréter cela comme un signe que ChatGPT investira le monde réel en contrôlant des robots humanoïdes. Cependant, cela ne semble pas être d’actualité pour l’instant, car 1X Technologies développe sa propre intelligence artificielle pour ses robots. Cela étant dit, une collaboration avec OpenAI pourrait ouvrir de nouvelles perspectives et peut-être provoquer une révolution dans le domaine de la robotique, comme on le voit actuellement avec les chatbots, et accélérer l’émergence de robots humanoïdes véritablement autonomes.

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By Fabien

Fabien est un auteur d'une grande expérience qui détient un savoir approfondi datant d'avant l'ère d'Internet et même celle des ordinateurs personnels. Depuis les années 1980, il a été un rédacteur prolifique pour de nombreuses publications tant imprimées qu'en ligne, se spécialisant dans les analyses d'ordinateurs portables, de téléphones, d'équipements réseau, de drones, de dispositifs de stockage, et récemment, des imprimantes 3D. Il s'est passionné pour cette dernière technologie, explorant les possibilités qu'elle offre tant dans le domaine professionnel que personnel. En qualité de critique, si un produit présente des lacunes dans son exécution ou sa conception, Fabien les identifiera inévitablement et proposera même des solutions alternatives.